1789-1791, Une révolution réussie ?
Au XVIIIe siècle, la France connaît une période difficile : les caisses de l’Etat sont vides ; le temps défavorable rend les cultures incultivables et fait défaut économiquement à ses propriétaires ; le Système financier craque, plus rien ne rentre ; incapacité à instaurer des libertés favorables au Tiers-État ; les nobles ne veulent pas voir leurs privilèges supprimés ; l’entretient de la cour du Roi est de plus en plus mal vu. Mais ce qui marque surtout cette période, c’est le nombre grandissant de mouvements d’insurrections du Tiers-État.
En effet, celui-ci marque, par sa révolte, sa volonté de passer d’une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle.
Ses revendications étant : l’allègement des impôts ; la fin de la féodalité ; l’instauration d’une justice plus humaine ; la suppression des privilèges des nobles ; la scolarisation ; ainsi que la présence de soins médicaux améliorés.
Pour déterminer si cette révolte a eu les effets escomptés, il est important de comparer les revendications – faites par le Tiers-État – aux mesures prises pour contenter ces revendications.
Dans le premier paragraphe, je traiterai le coté économique et dans le second, le coté politique de cette révolution.
La France est en pleine récession lorsque le peuple se révolte. Ceux-ci prônent l’allègement des impôts qu’ils trouvent beaucoup trop élevés.
Lors de la mise en place de la Constitution par l’assemblée, le principe de contribution en fonction des facultés est mis en place. On a même le droit de décider si l’on va contribuer ou non à l’Etat (décision tout à fait personnelle) : ce qui change totalement la manière de procéder, puisqu’à l’époque le Roi se donnait le droit de prélever ce qu’il souhaitait et à merci.
De plus, cette Constitution met en avant la mise à disposition pour la Nation des biens ecclésiastiques : que ce soit pour entretenir les ministres ou encore soulager les pauvres. S’ajoute à ces biens, la mise à