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Première partie [ /70 points]
Mise en situation
Aux funérailles de sa grand-mère, une jeune fille entend les propos de la parenté, qui est fortement touchée par le décès. Les uns disent que la mort est une libération et que l’âme de la grand-mère ira rejoindre celles des personnes décédées, dans une sorte de paradis où les âmes continuent d’exister pour l’éternité, sans corps pour troubler la sérénité de leurs pensées. Ainsi, la grand-mère pourra rejoindre les gens qu’elle aimait et discuter avec eux jusqu’à la fin des temps.
D’autres personnes présentes aux funérailles soutiennent au contraire que la mort est une fin abrupte, qu’il n’y a rien d’autre après qu’un grand sommeil ininterrompu. C’est comme si l’on ne se réveillait plus jamais, expliquent-ils.
La jeune fille ne sait pas quoi penser de cette mort qui la bouleverse, car elle aimait énormément sa grand-mère.
Question
La mort est-elle un bien, comme le suppose Socrate à la fin de l’Apologie de Socrate ? Êtes-vous d’accord avec lui ? Pourquoi ? (300 mots)
 Pour certains, la mort est la cessation complète de la vie d’un être humain. Je ne peux me résigner à penser qu’il n’y a rien après la mort. Je suis d’accord avec les dires du grand Socrate, la mort est un bien.
Tout d’abords, pour moi la mort est une libération. La mort ne survient pas au même moment dans la vie de chacun, elle arrive à point. Que se soit accidentellement, volontairement ou naturellement la mort arrive quand nous sommes prêt. Quand la vie devient trop difficile ou que nous ne sommes tout simplement pas ferrer pour affronter ce qu’elle nous réserve par la suite et que la mort est plus douce. Elle est un baume sur nos souffrances. Comme Socrate le décrit si bien dans l’apologie de Socrate, la mort est comme notre plus belle nuit, celle ou nous dormons tellement bien et que nous n’avons aucun souci.
Par la suite, je ne crois pas que la mort soit la fin. Pour moi, la mort est la suite qui vient après la vie.