1973 À 1979
L’année 1973 est une rupture pour les pays industrialisés mais aussi elle est rythmée par une diminution de la croissance. Cela est causé par deux événements qui est sur le plan monétaire mais aussi pétrolier. Le premier choc pétrolier qui s’est produit en 1973 est le détonateur de la crise. Effectivement, le 16 et 17 Octobre 1973, durant la guerre du Kippour (attaque d’Israël par les pays arabes), les pays arabes membres de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les PDEM (= pays développés à économie de marché) qui sont accusés « de soutenir Israël ». Cela s’explique par le déséquilibre entre un prix du pétrole qui reste bas dans les grandes compagnies pétrolières occidentales tout au long des « Trente Glorieuses » et l’augmentation importante de la consommation mondiale d’énergie (75% de pétrole consommé dans les pays industrialisés). Ces pays tentent de trouver une solution pour limiter leur consommation en développant de nouvelles sources d’énergies comme le nucléaire. Mais cette surconsommation n’est plus tolérée par les pays de l’OPEP et ils décident donc de quadrupler le prix du pétrole qui passe ainsi de 3 à 12$ le baril mais augmentent aussi les coûts des importations. Cela relance donc l’inflation et engendre des conséquences importantes dans les PDEM. Ils n’ont pas le choix, ils doivent limiter leurs importations et par conséquence ils sont obligés d’accepter un ralentissement de leur consommation en général. De plus le système de Bretton Woods qui ne cessent de s’affaiblir depuis des années est remis en question en 1973.
Mais ce premier choc pétrolier est certes un facteur de la crise, mais il n’est pas le seul à faire passer les PDEM dans une phase de dépression. Dans un premier temps, nous pouvons parler de la baisse des gains de productivité (= ressource supplémentaire obtenue par une entreprise lorsque sa valeur ajoutée augmente plus rapidement – ou