1er Corpus 1STSS1 Nous avons affaire ici, à un corpus composé de quatre poèmes le premier est de Ronsard qui est un poète de la Renaissance, Sonnets pour Hélène, 1578, « Quand vous serez bien vieille … », le deuxième a été écrit par Corbière qui lui est un poète du symbolisme, Les Amours jaunes, en 1873, « Le Crapaud », ensuite nous avons le poème d’Apollinaire qui appartient au surréalisme, Alcools, 1913, « Les Colchiques » et enfin celui de Blaise Cendrars qui appartient également au surréalisme, Sonnets dénaturés, 1923, « Académie Médrano ». Ces poèmes sont tous des sonnets, je vais tenter de vous le justifier et d’analyser les différentes formes utilisé pour chacun de ces quatre poèmes et ainsi repéré les effets produits lorsque ses formes ne sont pas respectées.
Selon la définition du sonnet donnée par Nicolas Boileau, nous pouvons en déduire que le sonnet traditionnel doit être composé de 2 quatrains suivi de 2 tercets (1 sizains).
Le poème de Ronsard et celui de Corbière sont très proche de la définition qui nous est donnée puisque les 2 quatrains et les 2 tercets sont bien distingués mise à part que celui de Corbière les 2 tercets sont placés avant les 2 quatrains. Ensuite, pour le poème d’Apollinaire et celui de Blaise Cendrars, nous pouvons remarquer que l’on ne retrouve pas la forme du sonnet qui nous est donnée dans la définition ce qui peux surprendre un tant soit peu. C’est à nous de recomposé les quatrains et les tercets. Soit dans le poème d’Apollinaire enlevé le vers 2 puisqu’il ne correspond à aucune des rimes qui suivent donc, faire le premier quatrain du vers 1 au vers 5, le deuxième du vers 6 au vers 9 puis commencer les tercet du vers 10 à 12 et 13 à 15. Le texte de Blaise Cendrars parait vraiment surprenant car il ne respecte aucune règle digne du sonnet.
Le premier texte qui nous est donné, écrit par Ronsard a été