Dans Thérèse Raquin, Emile Zola respecte les composants classiques du roman. Tout d’abord nous retrouvons un incipit que nous pouvons qualifier de conventionnel. L’auteur décrit des lieux et des personnages de manière détaillée et sinistre ce qui donne au roman un aspect et une atmosphère plus réaliste. Diffèrent lieux comme le passage du pont neuf symbolisent l’ennui et la mort. Le temps y passe au ralenti, le jour se confond avec la nuit. Ainsi l’incipit projette le lecteur dans l’action et lui donne des indices sur le déroulement futur des événements. De plus, comme l’a dit Zola en 1868 dans sa préface: « Thérèse et Laurent, ont été créés » L’auteur a imaginé ces personnages, leur a donné une situation sociale et des traits de caractères compatible avec ce qu’il veut démontrer et étudier dans son roman. D’autre part, la trame narrative est bien présente dans Thérèse Raquin. Une fois installé à Paris ( situation initiale ), Camille retrouve un de ses amis d’enfance ( élément pertubateur ). S’en suit des péripéties de plus en plus intenses comme la relation cachée de Thérèse et Laurent, le meurtre de Camille ou encore le suicide des deux mariés. Ainsi que la situation finale, où Madame Raquin regarde immobile et savoure le suicide des meurtriers. D‘un coté, nous remarquons dans ce roman, une théâtralisation via la présence de didascalies et d’un jeu de lumière: clair-obscur « lampes funéraires»« ombre» « jaunâtre». De plus, l’action se passe perpétuellement dans les même lieux ce qui rappelle les décors utilisés lors d'une représentation de théâtre. Par conséquent, un jeu entre le spectateur et les acteurs s’installe. Ici, Madame Raquin tient le rôle de spectatrice essentiellement à la fin du roman et regarde Thérèse et Laurent s’entre-déchirer. Enfin, nous constatons que le roman possède une fin théâtrale, avec le suicide des deux amants rappelant la mort des héros Shakespeariens Roméo et Juliette. De l’autre, Le roman est basé sur le mensonge, le secret et la