2.2 LA NAISSANCE DU THÉÂTRE DE L'ABSURDE

463 mots 2 pages
LA NAISSANCE DU THÉÂTRE DE L'ABSURDE

La Cantatrice chauve, La Grande et la Petite Manœuvre et En attendant Godot sont les premières pièces qui annoncent le théâtre de l'absurde. Le 16 mai 1950 a lieu la première représentation d'une étrange petite pièce d'un certain Eugène Ionesco, La Cantatrice chauve, au théâtre des Noctambules. Elle met en scène une soirée entre deux couples de petits-bourgeois, les Smith et les Martin, qui débitent de clichés et de truismes. Le titre, n'entretient aucun rapport logique avec la pièce. Six mois plus tard, toujours au Noctambules, est créée, le 11 novembre, la pièce d'Arthur Adamov, La Grande et la Petite Manœuvre, fondée sur des principes analogues et qui rencontre la même incompréhension. Enfin, le 3 juin 1953, est représentée au Théâtre de Babylone la première de Samuel Beckett, En attendant Godot.

Frappé de la coïncidence entre ces trois pièces marquées par une sécheresse, un refus du lyrisme, de la psychologie et par un humour noir, le journaliste Jacques Lemarchand, lance l'appellation théâtre de l'absurde. Ce terme théâtre connaîtra plus de succès que d'autres proposés à la même époque; théâtre de la dérision, théâtre de la révolte, anti-théâtre, méta-théâtre… Ce théâtre de l'absurde est violemment rejeté par le public et la critique bourgeoise. La reconnaissance de ce théâtre se fait lentement, sans doute parce que les conditions mêmes de son apparition en font longtemps un genre confindentiel.

La naissance de ce théâtre se trouve favorisée par l'existence de quelques théâtres d'art et d'essai au Quartier Latin. Il s'agit de salles minuscules qui ne contiennent guère plus de cinquante personnes. L'exploitation est peu onéreuse et peuvent prendre le risque de mettre en scène des pièces d'avant–garde. Elles ne peuvent que se féliciter du peu de moyens nécessaires pour mettre en scène une pièce du théâtre de l'absurde: pas de décors, ni de costumes compliqués. Les auteurs de théâtre sont servis et

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