20 07 Mai 2015
D’une part, le personnage réalise sa quête en épousant la fille du chef amérindien du comté : le Tchiffe, qui lui procure un canyon et une vache. Le travail de la terre et d’avoir des vaches est essentiel pour être un habitant. Voici un passage illustrant bien sa réussite : « (…) François préparait le nid, il achevait une maison, la réplique parfaite de celle des Laterrière du Trompe-Souris (…) Ainsi conciliait-il l’avenir et le passé, l’héritier et les ancêtres » (p.118) L’utilisation des mots ‘’ la réplique parfaite’’ met en évidence le fait qu’il a réussi à reproduire le même schéma que ses ancêtres, ce qui prouve, notamment, que la tradition est perpétuée vu qu’elle est identique au passé. Dans le même ordre d’idées, le succès de François Laterrière est caractérisé par l’approbation de Monsieur de Saint-Justin quand il le revoit à son retour au Trompe-Souris : « -Que dis-tu de celle-ci? demanda-t-il.
François reconnaît sa maison du canyon.
- Ne dirait-on pas une maison de chez nous?
- En effet, monsieur le curé. » (p.133)
Ce passage souligne le fait que même le curé du