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André Durand présente

‘’Le misanthrope’’
(1666)

comédie en cinq actes et en vers de MOLIÈRE

pour laquelle on trouve un résumé

et un commentaire (page 3)

Bonne lecture !

Résumé

Acte I

Alceste, jeune seigneur d'une humeur ombrageuse, arrive fort en colère dans le salon de Célimène, en compagnie de son ami Philinte, à qui il reproche violemment d'avoir prodiqué des témoignages d'amitié à un individu qu'il connaissait à peine. En vain, Philinte, qui est disposé à s'accommoder des défauts humains et à les traiter avec indulgence, invoque-t-il les usages du monde ; Alceste, homme d'esprit passionné et intransigeant pour qui l'exigence de la vérité prime tous les autres devoirs au sein d'une société mondaine dont les rites et les usages sont fondés sur le mensonge, s'emporte contre les hypocrisies mondaines et contre l'humanité en général, pour qui il a conçu une effroyable haine qui est d'ailleurs accrue pas un procès qu'il est menacé de perdre, car il se refuse à solliciter ses juges, selon l'usage d'alors, et aussi, nous le devinons, par la coquetterie de Célimène, une jeune veuve éprise des plaisirs de la société et dont, par un hasard ironique, il est devenu amoureux, malgré ses défauts. À l'emportement de son ami, Philinte oppose une placidité indulgente, qui achève de mettre Alceste en fureur. Juste à ce moment arrive Oronte, grand seigneur qui se pique de poésie, qui est un poète grave et ridicule qui veut soumettre ses vers au jugement d'Alceste. Celui-ci se récuse d'abord, puis cède devant l'insistance d'Oronte, qui lit son sonnet qui est plein de préciosité. Tandis que Philinte se répand en éloges, Alceste essaie de démontrer à Oronte qu'il a tort d'écrire.

Acte II

Alceste dresse un portrait accusateur de Célimène. Puis, quand elle est là, se plaint à elle de l'excès de complaisance qu'elle témoigne à tous ses soupirants ; il veut la mettre en demeure de choisir, mais en est empêché par l'arrivée des petits marquis