3ème collège
Le narrateur, sur la route de Cauchel pour entendre parler Jean Ricouart de la Résistance s’ attarda de près sur une photographie de leur fils, Lucien décédé 24 ans auparavant. Il se souvient encore lors qu’ il était de ses années au lycée professionnel : Lucien, le solitaire, ennemi de tous. Un jour celui-ci bouscula un grand garçon que l’ on appelait à cette époque les « gros durs » Celui-ci l’ insulta de fils d’ assassin. Lucien, choqué s’ enfuit du lycée. Ce n’ est qu’ à la nuit tombée que les professeurs s’ affolèrent et partirent à se recherche. Ils le retrouvèrent dans une marre de boue avec inscrit dessus : mon père n’ est pas un assassin. Un professeur prit soin de l’ effacer et tous en conclurent qu’ il était malencontreusement tombé … Mais lui il le savait que c’ était tout le contraire… Arrivé à destination, il fit la connaissance de l’ homme, aux alentours de la soixantaine et subit les regards méfiants de sa femme. Celle-ci les quitta et l’ homme commença à raconter…
Il vécut une enfance peu douce et à 17 ans partit travailler à Usiméca, où ils fabriquaient des boggies. Il y connut Soudan, avec qui il vida les pots de graisse de moitié pour les affaires secrètes de la Résistance, et, sans le savoir vraiment, il entra dans ce camp. Jean fit ensuite la connaissance de Mokar qui lui donna un rendez- vous pour le lendemain : Ils devaient se procurer des armes. Ils tirèrent sur un allemand afin de récupérer ses armes, mais celui - ci ne mourut pas tout de suite ce qui empêcha les deux hommes de terminer leur mission. Sous l’ ordre de Mokar, Jean s’ enfuit tandis que l’ autre couvrait ses arrières jusqu’ à ce qu’ il n’ ait plus de balles. Après s’ être enfuit en courant, il revint comme lui avait dit Mokar, chez Tourbier. Celui- ci lui confectionna une petite chambre dans la grange dans laquelle il resta une semaine. Il fit la connaissance de Marie, leur fille qui lui emmenait ses repas. Amoureux d’ elle,