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Aussi, le poète pleure sa fille dans un registre lyrique.
Les principaux thèmes d'un registre comme celui-ci sont la mort, l'amour, la fuite du temps, la mélancolie. Ces quatre thèmes sont confondus dans ce poème lorsque Victor Hugo aborde ses souvenirs, qu'ils se remémore, avec sa fille qui vient de mourir. L'aspect de la mort est mis en valeur par le champs lexical du mort que l'on retrouve principalement dans le troisième quatrain avec les mots: « livides », « pâlie » (v.9) et « froid » (v.12). Ce thème du froid est repris dans les derniers vers des quatrains deux et trois. De plus, le poète désigne sa fille par l'image d'un ange qui, une fois de plus, suggère l'idée du décès et donc du deuil. Cette image n'apparaît pas seulement dans ce poème mais à plusieurs reprises dans l'œuvre. Ce texte est écrit en quatrains et en octosyllabes, une habitude dans le lyrisme. Aussi, on relève au vers 6 l'exclamation « Hélas! » qui est une tournure exclamative que l'on retrouve dans les poèmes lyriques. Ce registre révèle un lien très fort avec son ainée. Pour marquer ce lien il rapporte les paroles de sa fille alors qu'elle n'est plus là:
« "Est-ce que mon père m'oublie
Et n'est plus là, que j'ai si froid?" » (v.11-12)
Hugo essaye de lui redonner vie à travers ses écrits.
Pour finir, il réussit à insister sur la voyelle « i » en créant une assonance dans le troisième quatrain:
« Peut-être, livide et pâlie, Dit-elle dans son lit étroit : "Est-ce que mon père m'oublie
Et n'est plus là, que j'ai si froid?" »
Cette assonance en « i » est typique de l'élégie ce qui, une fois de plus, permet d'affirmer que c'est un texte lyrique qui exprime la mélancolie, la tristesse et donc le deuil.
Enfin, Hugo est partagé entre son deuil de père et son rôle de poète.
On remarque dans une première lecture la ponctuation « … – » qui nous renvoie au poème trois de Pauca Meae 4 Septembre 1843 qui est uniquement composé de