5Eme promenade
Les rêveries d’un promeneur solitaire de Rousseau
Introduction : Ce livre est rédigé par Rousseau vers la fin de sa vie période pendant laquelle il décida de se retirer sur l’île de Saint Pierre à l’écart du monde car il est lassé par les nombreux panflets de ces opposants et surtout par la sensation d’être incompris de la société. C’est un précurseur au Romantisme, on dit que c’est un pré romantique. Pour Rousseau la solitude est une condition nécessaire à son bonheur et le promeneur est l’image la plus représentative de sa pensée puisque ce dernier déambule sans but dans une nature indomptée par les hommes dont Rousseau se sent supérieur.
Toutefois l’œuvre fut publiée à titre posthume. Elle se distingue des autres œuvres de son époque car ce dernier insiste sur l’importance de la sensibilité alors que ces semblables eux préconisés la raison afin de mieux comprendre notre monde.
Problématique : Par quels procédés Rousseau présent-il sa conception du bonheur ?
En quoi grâce à l’expression de deux conceptions du bonheur, Rousseau expose –t-il les éléments constitutifs de celle à laquelle il adhère ? A) Ce que l’homme appelle bonheur, un état « fugitif » et incomplet. 1) Un mouvement perpétuel qui empêche le sentiment de constance.
Le champ lexical de la précarité de toutes choses au monde « flux continuel » (l.1), « changent » (l.3) « rien de solide » (l.5), « qui passe »(l.6), « état fugitif »(l.9), « pauvre et relatif » (l.19) qui montre que le « bonheur » des hommes de sa société est éphémère et sans valeur .
Le présent gnomique (de vérité général) définit de façon catégorique ce bonheur vécu par l’ensemble de sa société mais pas de lui et qui de ce fait s’oppose à sa propre existence tel qu’il a fini par concevoir à cette période de sa vie.
A ce titre on peut noter le rôle de l’adverbe « nécessairement » l. qui exacerbe une fois de plus le coté éphémère du bonheur du commun des mortels. 2) Un cœur inquiet et vide ou