« À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt ? »Rendre sensible au lecteur l’interrogation sur la mort Analyse du texte ■ Conseils pour la lecture à voix haute — Faire entendre et donner vie au dialogue est essentiel pour la bonne lecture de ce poème. On repère le dialogue aux guillemets, aux tirets et aux verbes introducteurs « dire » et « reprendre » (v. 25). L’exclamation est également très présente pour exprimer les émotions des deux interlocuteurs. Votre lecture sera attentive à respecter …afficher plus de contenu…

10) fait ressortir la couleur verte, si étrange dans cette obscurité, en même temps qu’elle rend le paysage plus inquiétant; les personnifications («les fontaines chantaient», «les chênes murmuraient», «les buissons chuchotaient», v. 19-21) approfondissent le caractère onirique et féerique de la traversée.b. Un mouvement rapide comme une fuite emporte les deux cavaliers, contrastant avec le sujet de leur conversation. Analysez ce qui renvoie au mouvement et à la rapidité de la course des deux personnages. Voyez comment la construction rythmique des vers renforce cette impression de vitesse. Relevez ce qui contraste avec ce …afficher plus de contenu…

Le sens de la vue se charge d’éléments de la vie intérieure et spirituelle. Ainsi l’image initiale de la première strophe des étoiles volant «dans les branches / Comme un essaim d’oiseaux de feu» (v. 5-6) ressurgit-elle, intériorisée, spiritualisée, dans l’avant-dernière strophe: «Car la nuit les caresse avec ses douces flammes; / Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes / Dans tous les tombeaux à la fois» (v. 28-30). L’ouïe: ce sens apparaît à la strophe 3 avec les «lointains angelus» (v. 15) apportés par le vent. L’angelus, dans ces «solitudes vertes», signale la présence de l’église et du spirituel mais il est lointain. L’emploi du pluriel marque le caractère insistant et mystérieux de cet