A-t-on raison de penser que saint-denys garneau et
En effet, dans son poème, Saint-Denys Garneau associe très tôt l’oiseau à la mort, aux vers 4 et 5 : « L’oiseau dans ma cage d’os, C’est la mort qui fait son nid. » ( Cage d’oiseau , Hector de Saint-Denys Garneau) Évidemment, l’auteur sent sa fin proche puisqu’il se dit être dévoré de l’intérieur; à l’aide de cette métaphore, Garneau décrit le mal de vivre qui s’est installé en lui, dans sa cage thoracique. Le sentiment de désespoir qu’évoque l’auteur est flagrant et est d’autant plus ressenti lorsqu’on sait que Saint-Denys Garneau se savait souffrant de graves problèmes cardiaques avant sa mort prématurée en 1943, à l’âge de 31 ans. Par ailleurs, Nelligan associe également son destin à une mort certaine dans son …afficher plus de contenu…
Selon Nelligan, sa mort est assurée puisque son âme l’a déjà désertée. Bref, les deux auteurs présentent une vision très négative de la fatalité en l’associant à une mort certaine. D’autre part, les deux auteurs diffèrent dans la manière dont ils approchent la fatalité. Pour ce qui est de Saint-Denys Garneau, ce dernier exprime de la mélancolie, de la tristesse mais on comprend l’acceptation de son sort au dernier vers du poème : « Il aura mon âme au bec. » ( Cage