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Bien que les exemples d’ouvriers remplacés par des robots ne manquent pas, cela n’est vrai que dans une certaine mesure seulement car il s’agit d’un phénomène transitoire : les effets directs de la suppression d’emplois sont immédiats, alors que les nouveaux services et marchés qui découlent de l’utilisation de ces nouvelles techniques ne s’établissent qu’en une dizaine d’années au moins. Avec le temps ces remplacements de l’Homme par la Machine s’avèrent facteurs de progrès et générateurs d’emplois. Ainsi, si les standards téléphoniques manuels n’avaient pas été remplacés par des standards automatiques, le parc téléphonique actuel nécessiterait une armée de standardiste, égale à la moitié de la population terrestre ! Et personne ne peut aujourd’hui nier l’utilité et la nécessité de ce nouvel outil de communication.
Les véritables incidences de ces nouvelles techniques se font sur un plan comportemental : en modifiant notre manière de vivre, comme nous le reverrons plus tard, ainsi qu’en bouleversant notre notion de « travail ».
La conséquence majeure de l’automation est en effet une « cérébralisation » croissante du travail, liée à la nécessité de savoir utiliser ces nouvelles techniques, ainsi qu’à l’éloignement qu’elles nous font prendre par rapport au processus de production pur. Il est de plus en plus souvent nécessaire de posséder un certain savoir-faire ou certaines connaissances, même dans le cadre d’emplois dits « non qualifiés » ou « peu qualifiés », savoir-faire qui évolue de plus en plus rapidement. La population active doit donc s’adapter à ces techniques.
Il est vrai que les machines deviennent apparemment de plus en plus faciles à utiliser, mais, simultanément,