Aaaaaaaaa
p. 371
Situation :
Au départ, La Fontaine a écrit ces fables dans un but didactique, il s’inspire largement de Phèdre, Oesope, dont il se sert du cadre de la fable, qu’il enrichit et qu’il adapte à la société de son époque.
La fable « Les Obsèques de La Lionne » appartient au 2e recueil de fables, qui est paru en 1678. La Fontaine ne s’inspire pas de l’Antiquité mais d’un auteur du Moyen Age (cf. l’italien Abstémius). On est donc dans le cadre de l’imitation et aussi de l’enrichissement de la fable, puisqu’il va l’adopter à son époque.
Introduction
Ce texte joue sur une situation particulière, à savoir, le deuil qui suit la mort de la reine, et qui fait part des réactions des courtisans. Nous sommes donc dans le récit de ce deuil. La narrateur est externe à l’histoire (point de vue externe, narrateur omniscient). Il y a des interventions de l’auteur, au fil du texte, qui oriente le point de vue sur les courtisans. On s’aperçoit donc que dans cette fable, à travers un récit qui vise à divertir, La Fontaine se permet une critique des courtisans. A travers ceux-ci, la critique du roi. Nous sommes bien dans la logique de plaire et instruire. Ici « instruire » étant plutôt « critiquer ». En quoi la critique est elle habilement masquée ? OU En quoi ce texte répond il à l’apologue ?
Développement
I. Plaire : vivacité du récit/ aspect théâtral : art du fabuliste
Le récit est construit de manière à ménager une progression intéressante qui amène le lecteur dans une direction que le titre le laisse pas soupçonner : une confrontation lion/cerf qui ne tourne pas à l’avantage de celui que l’on croit le plus fort
1- Les faits : point de départ
a) Un constat (vers 1)
b) Caractère officiel et caricatural du deuil
2- La confrontation lion/cerf/
a) Un constat de départ
b) Confrontation en elle-même
3- Le final (49-51)
II. Le rôle du narrateur : pour