Synthèse sur le sort réservé aux enfants indésirables du 16 hyène siècle à la fin du 19 hyène siècle en France. Qu’ils s’agisse de Paris ou d’autres villes ou de la campagne.

L’abandon d’une enfant gênant une situation signalée par plusieurs documents et attestée dès 1540. Le plus souvent il a lieu dès la naissance ; certains hospices comme l’hôtel Dieu de Toulouse, ont mis en place un tour où les parents peuvent déposer le nourrisson en tout anonymat . Quand l’enfant et plus âgé, il peut-être conduit directement à l’orphelinat, bien qu’il ne soit pas exclu puisse retrouver une victime d’abandon en pleine rue . Même si le parents espèrent ainsi assurer un avenir au bébé dont ils se séparent, c’est souvent une utopie : le taux de mortalité est très élevé dans les hospices qui accueillent ces petits . Les solutions d’abandon dans les trois documents sont à évoquer.

La mise en nourrice de l’enfant surnuméraire est une seconde option illustrée par le texte de Hugo où une jeune mère célibataire décide de placer sa petite chez un couple d’aubergistes. Dans ce cas, le parent concerné verses une pension aux parents nourriciers pour qu’ils élèvent l’enfant à sa place, mais il s’agit pas d’un abandon puisqu’il n’est pas exclu, chez Hugo, que Fantine pressa sa fillette. Toutefois l’auteur du premier document semble penser que le sort de ces enfants en nourrice est très peu enviable.

La première cause de cette situation est la grande misère qui touche la population. Du 16 hyène siècle à la Révolution, la pauvreté est un fléau et les abandons explosent en cas de famine, ce qui fait que des parents mariés, donc en situation « régulière » doivent abandonner leur progéniture A cela s’ajoutent les accidents de la vie : c’est le cas, au 19ième siècle de la mère Richard qui, après son veuvage n’est plus en mesure d subvenir aux besoins de son petit garçon
La seconde cause est d’ordre moral et concerne les filles-mère qui souvent abandonnent leur enfant illégitime dès la