Problématique introductive
La prostitution
Certaines lois concernant la prostitution ont été invalidées par la Cour suprême du Canada, en 2013. Le gouvernement Harper a un délai de 12 mois pour retravailler et décider ce qu’il fera avec le sujet délicat de la prostitution.
Certaines personnes croient qu’il faut seulement réglementer la prostitution. En effet, ne pouvons-nous pas utilisé notre corps librement? Ne serait-il pas plus sécuritaire pour ces travailleurs du sexe d’avoir des règlements? La prostitution ne serait-elle pas une source de rendements pour l’état? Par contre, il y a aussi des personnes qui aboliraient totalement cette pratique. Est-ce vraiment le choix de ces personnes de pratiquer ce travail? Le milieu dans lequel ces personnes travail n’est-il pas trop dangereux? N’est-ce pas la responsabilité du gouvernement de protéger les personnes plus faibles?
Il n’est pas simple de répondre à la question «Faut-il réglementer ou abolir la prostitution?». Nous présenterons ici notre position et tenterons de la démontrer en clarifiant d’abord notre thèse, puis en présentant deux arguments, une objection et une réponse à cette objection.

Selon moi, nous devons abolir la prostitution, c'est-à-dire faire l’action de mettre un terme à quelque chose. Mais précisons d’abord que la prostitution est une action par laquelle une personne a des rapports sexuels rémunérés. Elle est considérée comme le plus vieux métier du monde. Certaines personnes pensent que la réglementer, c'est-à-dire faire l’action d’établir des normes, serait mieux.
Premièrement, la prostitution n’est pas un réel choix pour ceux qui la pratique. En effet, les personnes qui proviennent d’un milieu défavorisé ou qui sont sur le chômage sont plus portées à se prostituer qu’une personne qui a un travail bien rémunéré. Habituellement, les personnes pauvres n’ont pas reçu une très bonne éducation, donc leur choix de carrière est très limité, ce qui fait en sorte que la personne est