Introduction:

L’absentéisme est un phénomène de société qui s’applique à toute les activités de groupe de personne : dans le milieu scolaire, on parle de « sous fréquentation scolaire », lors d’une élection on définit l’absentéisme par « le taux d’abstention ». Une réunion ou il y a peu de présent, les absents sont nommés « les excusés ». Le vocabulaire change pour chaque groupe, mais le problème de l’absentéisme reste le même.

Depuis les années 90, l’absentéisme en entreprise a connu en France, une croissance inquiétante dans tous les secteurs d’activités confondus, avant de se stabiliser en 2003.
Ce phénomène, inquiète les organisations privées et publiques de plus en plus modernes (apparition des nouvelles technologies d’information et de communication, progrès technique, management plus souple, gestion en flux tendu…) et complexes (fusions, offre public d’achats, sous-traitance, multinationale,…) avec des effectifs toujours plus tendus.
Dans un contexte de mondialisation et de compétitivité élevée, les absences peuvent avoir des conséquences importantes sur l’entité.
L’absence est un dysfonctionnement social défini « comme une perturbation affectant le fonctionnement d’une organisation, qui trouve tout ou partie de ses origines dans une modification du comportement des salariés ».

Ainsi, les moindres absences, peuvent être ressenties comme un problème majeur pour l’entreprise et ses répercussions sont sociales et financières : gestion des remplacements, augmentation des tâches pour les présents, perturbation de l’organisation du travail etc. L’absentéisme coute cher et perturbe le fonctionnement de la société, un absentéisme élevé dans un entreprise engendre par exemple une baisse de la productivité qui risque de conduire à la perte d’un client ou d’un marché car la commande n’a pas été livrée à temps.

L’absentéisme est en relation avec d’autres préoccupations importantes de l’employeur, la motivation/démotivation de l’individu à se rendre à