Accident domestique
Chaque année, les accidents domestiques constituent une des premières causes de décès des jeunes enfants. Les accidents reprèsentent aujourd’hui, un problème majeur de santé publique. Par ailleurs, selon le baromètre santé 2000 de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) « perception du risque d’accidents » ce sont les accidents de la circulation que continuent à craindre en tout premier les Français pourtant 3 fois moins meurtriers que les accidents domestiques. Les autres accidents, travail, vie domestique, de sport et de loisirs, à l’école arrivent respectivement aux 7ème , 9ème ,10ème et 12ème places des risques. L’enquête relève alors que la réalité des accidents domestiques est très sous-estimée par les Français. Effectivement en 2004, les accidents de la vie courante ont entraîné en France 18 548 décès[1] tandis que dans la même année le bilan fait état de 5232 morts[2] sur les routes françaises.
Cependant, la maison est vécue comme un lieu sécuritaire pour la majorité des personnes. Elle est néanmoins le siège d’un grand nombre d’accidents (voir graphique 1). Alors que l’habitation dans sa fonction première se doit d’être rassurante et sécurisante, elle peut si l’on y prend pas garde, se transformer en lieu de tous les dangers.
Selon l’ Institut National de Prévention et d’Education, les accidents domestiques sont des accidents qui surviennent à l’intérieur du domicile et aux abords immédiats : jardin, piscine familiale, garage… . Il y a différents types accidents domestiques : les chutes, les brûlures, les intoxications, les noyades, les écrasements et arrachements, les morsures, les coupures, les étouffements et strangulations… Ces accidents surviennent principalement aux âges extrêmes de la vie, c’est à dire chez les enfants de moins de 6 ans et chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Parmi les accidents domestiques qui exigent une consultation (voir