Le désir est un besoin humain naturel, consistant à convoité ce à quoi on trouve un certain attrait. Chaque homme peut désirer ce que bon lui semble: la richesse, l'amour, la gloire, la paix, le bonheur etc. En réalisant un désir, l'homme éprouve alors du plaisir ou de la satisfaction. C'est pour éprouver ces deux derniers, que l'homme désir constamment. Par conséquent, accomplir tous ses désirs, est ce une bonne règle de vie ? Puisque du plaisir découle de la réalisation d'un désir, faut-il par conséquent chercher à réaliser tous nous désirs ? Dans un premier temps nous montrerons que l'accomplissement de tout nos désirs peut être une bonne règle de vie, si la durée de la satisfaction ou du plaisir, que l'on en tire nous permettent de vivre sans, si elle permet d'être une raison d'exister ou de vivre pour l'homme et si cette règle s'applique à une échelle universelle (en fonction de la nature des désirs). Enfin nous verrons que, en contre partie, « réaliser tout ses désirs » comme règle de vie peut faire oublier à l'homme le bonheur qu'il y a dans ce que l'on espère, ou encore, exacerber l'individualisme de l'homme et, elle peut également, si l'homme n'a pas pour désir, mais pour volonté d'accomplir tous ses désirs (dans un quelconque but), restreindre ses libertés est donc le rendre malheureux.

On peut considérer qu'accomplir tous ses désirs est une bonne règle de vie, si le plaisir ou la satisfaction que l'on en tire, est aussi intense que la plus longue possible; en ayant plus de désire l'individu aurait alors une sérénité de l'âme, et un bien être imperturbable, car il ne serait plus confronté à une pléthore de désirs, n'ayant pour but qu'une satisfaction éphémère qui le forcerait alors à désirer à nouveau, dans le but d'atteindre, en vain, une sorte de satiété du contentement. En effet, réaliser un désir, permet à celui qui le réalise de tirer du plaisir ou de la satisfaction de son accomplissement, mais cette état est très (trop) souvent éphémère, et