Accord de droits de l’homme international et la loi du bénin sur l’avortement
Accord de droits de l’homme international et la loi du Bénin sur l’avortement
Travail réalisé par : Commanditaire :
KPADE Firmine Seth Justine I P A S
Juriste
Consultante en Droits et Développement
05 B.P 1393 Cotonou
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E-mail : fkpade@yahoo.fr
Novembre 2008
INTRODUCTION
Les taux de mortalité maternelle en Afrique et en particulier dans de nombreux pays francophones font partie des plus élevés dans le monde. Les causes de cette situation tragique sont nombreuses et comprennent les barrières juridiques, politiques, et socioculturelles qui ont un effet néfaste sur l’accès des femmes aux services de SR.
L’événement marquant qu’a constitué la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), a favorisé l’attention portée sur la santé et les droits reproductifs des femmes en tant que question cruciale de santé publique, de droits humains et de développement. Cependant, peu de progrès ont été constatés, au cours des décennies qui suivirent la conférence, en termes d’incidence des idéaux énumérés dans cet instrument sur la santé et le développement et la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans la région.
Quelques pays francophones de la sous-région ouest-africaine – le Burkina Faso (2004), le Mali – et le Bénin (2003) – ont depuis lors revu leurs lois sur l’avortement pour y inclure la prestation de services sûrs et légaux concernant une gamme variée d’indications. Malheureusement cependant, cette initiative bienveillante ne s’est pas traduite par des services sûrs à l’intention des femmes et les avortements à risque continuent de faire des ravages dans les vies des femmes et représentent