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La gestion du risque de contrepartie dans la relation des banques commerciales avec les PME: cas de la Commercial Bank-Cameroun par Tatiana AZOGANG MU KENGNE
Université catholique d'Afrique Centrale - Master comptabilité et finances 2011
Dans la categorie: Economie et Finance Télécharger le fichier original précédent sommaire suivant
CHAPITRE II. LES TECHNIQUES D'EVALUATION ET DE GESTION DU RISQUE DE CREDIT PAR LES BANQUES
Le risque de crédit est le risque de pertes consécutives :
· Soit à un défaut de l'emprunteur face à ses obligations : l'emprunteur est incapable d'assurer le paiement des intérêts ou du principal. Ce risque est appelé « risque de défaut » (ou default risk) ;
· Soit à la détérioration de la situation financière de l'entreprise entrainant une détérioration de la perception de la qualité de l'emprunteur, et une diminution de la valeur de la créance sur l'entreprise. Ce risque est appelé « risque de dégradation de la qualité du crédit » (ou downgrading risk).7(*)
Gérer le risque de crédit consiste donc à mettre en oeuvre des actions devant permettre de se prémunir contre le risque de défaillance de l'emprunteur ou de la situation financière de l'entreprise. Selon le comité de Bâle,8(*) un défaut de la part du débiteur intervient, soit lorsque la banque estime improbable qu'il rembourse en totalité son crédit au groupe bancaire sans qu'elle ait besoin de prendre des mesures appropriées telles que la réalisation d'une garantie, soit lorsque l'arriéré du débiteur sur un crédit important dû au groupe bancaire dépasse 90 jours, soit lorsque les deux évènements se produisent simultanément.
Dans ce chapitre, nous présenterons dans une première section le cadre réglementaire entourant la gestion du risque de contrepartie et dans une seconde section nous ferons une présentation des différents modèles existants de gestion du risque de crédit, et