Acte III sc ne 8 marivaux
Acte III scène 8 :
Introduction :
Une des dernières scènes ou Silvia va tester l’amour de Dorante. On assiste au triomphe final de l’amour.
I/ Un double aveu :
1) L’expression détournée du sentiment amoureux :
-DORANTE : il utilise la métaphore du feu en parlant d’amour (L 470 tes paroles ont un feu qui me pénètre) c’est l’amour qui le brule, a cote il y a la préciosité ou l’objet aime est comparé à une divinité (L470 je t’adore, je te respecte), L’allusion a la magie, L’ironie galante (L480 vos menaces ne me font point de peur)
-SILVIA : elle utilise la préciosité dans le refus de l’amour elle utilise l’antiphrase (tant pis pour vous 418 419) elle utilise l’ironie coquine (474…. Ne mériteriez….)
2) Le rythme passionné des phrases :
Les anaphores l471 « il n’est ni rang ni naissance….. » expression de la passion, et pour Dorante 482 a 484), les interrogations et les exclamation pendant la tirade de Silvia son inquiétude fondamentale, sa peur d’être délaisse par DORANTE, au travers ses interrogation un chef d’œuvres d’hypocrisie (« je me ferais scrupule de vous dire que je vous aime » L465)(L466 ) (vous voyez bien que je vous les cache L468), (elle corrige ses mensonges en disant « si vous le demander encore tant pis pour vous L478)
II/ La générosité n’est pas oublier :
On voit dans ce passage la grandeur d’âme de Dorante : - le mérite naturel de passer outre les conventions sociales (ni rang ni naissance ni fortune… c’est le mérite naturel L471 472) – Ironie de Silvia (elle lui avoue quelque part qu’elle est de bonne naissance – La générosité condition sinequanone du mariage est lié au respect « j’aurais honte que mon orgueil... L472) (l470 je t’aime je te respecte..) ce respect se traduit chez Dorante par le passage du tutoiement 470 au vouvoiement 477 les barrières sociales sont abolie par l’amour
III/ Déclaration reciproque :
Le langage du cœur de Dorante avec le registre lyrique avec l’apostrophe