Acte1, scene 3 phedre de racine
Les tragédies classiques sont des textes, quelque fois comme Phèdre, écrits en alexandrins, visant à faisant passer implicitement une morale au spectateur. Le dénouement y est souvent dramatique et lié à une passion inconditionnelle éprouvée par l'un des personnages.
Comment le personnage de Phèdre exprime-t-il son trouble sentimental ?
Afin de répondre à cette question, nous démontrerons tout d'abord que Phèdre confesse un amour très fort voire obsessionnel éprouvé par Phèdre.
Puis nous verrons que Phèdre ne vit pas sa passion mais qu'elle la subit, impuissante.
Dans la scène étudiée, Phèdre évoque son sentiment d'amour passionnel, la transformant ainsi en texte lyrique dans lesquelles des émotions personnelles du personnage sont divulguées.
Tout d'abord, c'est la première personne du singulier qui est employée tout au long de l'extrait (« Je le vis », « mes yeux »). En plus de cela, nous pouvons remarquer une ponctuation expressive, constituée principalement de points d'exclamation comme ponctuation de fin de phrase alliée à des phrases à la forme emphatique (« Ô comble de misère ! », « Cruelle destinée ! »).
Ensuite, nous voyons que Phèdre parle de l'amour qu'elle ressent en mettant l'homme qu'elle aime au rang d'un Dieu grâce au champ lexical de la religion (« temples », « encens », « autel », « Dieu ».
Pour finir, cet amour est réellement passionnel et obsédant car elle sent son esprit et son corps lui échapper quand elle voit Hyppolite : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue », « un trouble s'éleva dans mon âme », …
Nous avons vu que Phèdre ressentait un