Actes de violence conjugale
Néanmoins le nombre de plus en plus élevé des filles-mères que l’on rencontre dans les ménages des réfugiés urbains illustre bien cette triste réalité.
La présente étude a pour objectif de déterminer les causes, les connaissances et attitudes des filles réfugiées urbaines déjà mères sur les grossesses non désirées vivant à Kigali, dans le but de mettre en place des activités en vue de réduire le nombre de ces grossesses non désirées.
Cette étude dite transversale à visée descriptive a été menée entre Mars 2011 et Avril de la même année. Les données ont été collectées sur base d’un questionnaire complété pendant les interviews individuelles avec les répondantes. Ces données ont été saisies au moyen du logiciel Microsoft Excel 2010 et analysées à l’aide du logiciel SPSS 17.0. Le logiciel Microsoft World 2010 nous a en fin servi pour rédiger le rapport final.
Les répondantes ont été sélectionnées au moyen de la méthode d’échantillonnage exhaustive seules 49 filles-mères réfugiées urbaines avaient été pris en considération pendant la période de l’étude.
Pour analyser les données, nous avons utilisé les fréquences afin de décrire les variables indépendantes et de déterminer les causes, les connaissances et attitude parmi les répondantes. Le test statistique Chi-carré a été enfin utilisé pour vérifier s’il y avait une association entre la variable dépendante et les variables indépendantes.
Parmi les 49 filles-mères enquêtées, 34,7% leurs âges oscillent entre 23 et 26 ans ; 61,2% ont atteint le niveau d’éducation secondaire ; 49% ont eu leur première maternité entre 18 et 21 ans, 69,4% sont sans aucune occupation professionnelle ; 93,8% sont des confessions religieuses chrétiennes ; 57,1% ont des parents ayant contacté le mariage légal, 65,3% des filles-mères ne sont pas