Intro :
En 1900, dans son ouvrage psychopathologie de la vie quotidienne, Freud nous décrit les différentes formes de manifestations de l’inconscient (oublis, lapsus, souvenir-écran, actes manqués) à travers son auto-observation.

Cet ouvrage se situe dans l’œuvre freudienne aux environs de sa première topique où il décompose l’appareil psychique en trois instances : l’inconscient, préconscient et conscient.

Inconscient : constitué d’éléments refoulés & de pulsion accompagné d’un affect qui cherchent à se décharger. Il est régi par le principe de plaisir qui tend vers la satisfaction immédiate des pulsions.

Préconscient : lieu intermédiaire entre l’inconscient et le conscient, il permet de maintenir l’élément refoulé par une censure active, c’est ce qu’on appelle les résistances. Il est donc régit par le principe de réalité (?) qui confronte les désirs face aux contraintes de la réalité.

Conscient : organe des sensations, perceptions et de l’attention

Plus tard (en 1923), Freud va développer une seconde topique qu’est le ça, le sur-moi et le moi.

Nous allons nous intéresser aux manifestations de l’inconscient, plus particulièrement aux oublis de noms propres et au souvenir-écran.
Dans un premier temps, nous aborderons les oublis de noms propres via les actes manqués
Ensuite, nous parlerons du cas des souvenirs écrans
Enfin, nous discuterons de leurs similitudes et de leurs différences

1. Actes manqués
Un acte manqué atteste que le résultat visé d’un acte n’a pas été atteint. C’est en cela qu’il est manqué.
Dans Psychopathologie de la vie quotidienne, Freud nous décrit des différentes formes d’actes manqués qui sont les erreurs, les méprises, les maladresses, les actes symptomatiques ou accidentels. C’est en quelque sorte une manifestation non intentionnelle qui survient dans la vie de tout individu sans que ce soit pathologique.
Ils sont l’expression manifeste d’un souhait qui avait été refoulé jusque-là dans