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Après avoir repoussé à la fin du 1er semestre 2010 sa décision sur une éventuelle fermeture de la raffinerie de Dunkerque, la direction du groupe pétrolier français Total s'est engagée à garantir un emploi à chaque salarié du site. AFP - Total a reporté lundi à la fin du 1er semestre 2010 sa décision controversée sur le sort de sa raffinerie de Dunkerque, tout en s'efforçant de rassurer les 370 salariés auxquels le groupe a garanti un emploi, alors que la reprise de l'activité semble exclue. L'annonce a été faite lors d'un comité central d'entreprise au siège du groupe pétrolier à La Défense (Hauts-de-Seine), devant lequel un millier de manifestants, selon une intersyndicale, 500 selon la police, se sont rassemblés."Notre volonté a été entendue", s'est félicité sur RTL le ministre de l'Industrie Christian Estrosi, qui avait assuré un peu plus tôt que le gouvernement n'accepterait pas la fermeture de la raffinerie sans "garanties nécessaires sur la pérennité" des quelque 800 emplois directs et indirects concernés.
La CGT de Total, qui salue un "premier recul de la direction", demande désormais "que le président de la République convoque une table ronde sur l'avenir de la raffinerie" et sur "l'indépendance énergétique" de la France."Non aux délocalisations", ont scandé les manifestants, venus de toute la France et notamment de Dunkerque où ils sont en grève depuis le 12 janvier. A l'approche des élections régionales, de nombreux élus de tous bords étaient montés au créneau pour défendre le maintien de la raffinerie, une des six que détient Total dans l'Hexagone.
Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a demandé que Total aille "plus loin" que ses obligations légales en cas de fermeture, Total "s'engage à garantir à chaque collaborateur un emploi chez Total correspondant à ses compétences" et à temps plein.En cas de fermeture de la raffinerie seraient créés sur le site un centre