Adieu
Adieu est un poème en prose écrit par Arthur Rimbaud au 19eme siècle, plus précisément en 1873. Ce texte du registre pathétique, marque la fin du recueil Une Saison en enfer. A cette époque, Rimbaud perd le goût de l'écriture. A ceci s'ajoutent des problèmes affectifs dût à sa rupture avec Verlaine. De plus, la maladie s'empare de lui. C'est donc une période noire pour lui, et certains événements marquants de sa vie font qu'il perd espoir.
Ce dernier chapitre d'une saison en enfer raconte la déchéance du poète qui, ayant fait le choix de se révolter contre la société et les valeurs traditionnelles, se retrouve projeter à la limite de la mort. Afin de pouvoir s'extirper de son « enfer », il décide de rompre avec ses « mensonges » et de retrouver le chemin du devoir. Sa chute est brutale: il n'a pas atteint son idéal malgré tous ses efforts. Au moment où il écrit ce poème, il pense qu'il ne pourra atteindre cet idéal qu'au moment de sa mort. Il abandonne donc ses croyances en ses pouvoirs surnaturels. Comment se rend-il compte que ses pouvoirs surnaturels et ses illusions ne sont que mensonges?
On évoquera tout d'abord le tableau chaotique qui présente l'enfer des villes et le monde d'ici-bas, puis les visions harmonieuses entrevues par Rimbaud.
Par sa description chaotique, Rimbaud évoque l'enfer des villes et de ce monde d'ici-bas. L'auteur se sert de son passé, de son vécu pour transmettre de façon expressive au lecteur combien la misère du quotidien est présente.
C'est le poète qui s'adresse au lecteur avec l'utilisation du « je » et du « moi » qui est un pronom tonique : « je me revois » (l.11); « J'exècre » (l.15); « Moi! » (l.29); « je suis » (l.30).
Avec le champs lexical de la misère, il présente le décor, faisant du poème un texte sombre et triste: « misère »; « boue »; « peste »; « goule ».
Une accumulation insiste sur ces conditions misérables, ce qui donne au texte une tournure pathétique. Son texte