Adjoint au médecins québec
Sur un autre plan, l’accès à un médecin de famille au Québec est difficile avec tout près de deux millions de québécois n’en n’ayant aucun selon la Fédération des Médecins Omnipraticiens du Québec (FMOQ).
Pour tenter de résoudre en partie ces deux problématiques plusieurs initiatives ont vues le jour dont celle des infirmières praticiennes et cliniciennes. Le but principal de ce projet était de transférer certaines responsabilités, habituellement assumer par le médecin, à celles-ci avec, pour résultat espéré, une augmentation des consultations par médecin et à long terme, une diminution des coûts. (FCRSS, 2002). Bien implanté dans plusieurs autres provinces canadiennes, leur développement au Québec a connu quelques ratés. C’est avec ces faits à l’esprit que nous exploreront une autre alternative comme solution à ces défis. Déjà grandement utilisée dans d’autres pays, dont les États-Unis, le métier d’adjoint au médecin en est à ses tous premiers balbutiements au Canada. Alors qu’ils sont plus de soixante mille à travailler chez nos voisins du sud (Rumble, Bohm, Dunbar, 2007), et bien que les services de santé des Forces canadiennes enseignent le programme depuis 1984, le métier d’adjoint au médecin n’a été reconnu qu’en deux mille trois par l’Association Médicale canadienne (AMC) (Craig, 2009). Présentement, ce n’est qu’au Manitoba et en Ontario que la formation universitaire est accessible et c’est aussi uniquement dans ces deux provinces que des adjoints au médecin civil sont employés dans le réseau de santé (ACAM, 2009).