Adolescents et addictions
Place des nouvelles technologies de communication chez les jeunes.
* Facilitations de la relation :
Il n’est pas nécessaire d’être en relation à visage découvert
À notre époque il n’y a plus de rites de rencontre entre les sexes, d’où l’intérêt de rencontres anonymes sur le net.
Le passage par le net est souvent le prélude à une relation réelle.
* Nécessité de bien comprendre les règles de fonctionnement, cela implique :
Ne pas interdire.
Les jeux en réseau permettre de comprendre les mécanismes, ils sont moins dangereux que le chat, il n’y a pas le risque de confondre le joueur avec son avatar.
* Pas de risque de désocialisation mais de resocialisation ailleurs que dans le groupe de référence traditionnel, la famille. Internet se présente comme le principal concurrent du cercle familial.
* L’usage du net « fabrique les adultes de demain » : Sentiment de faire partie de la même planète, le temps est réduit dans les forums et les messageries où la réponse est attendue avec impatience, des inconnus parlent de leur intimité, l’espace entre les personnes semble plus court.
Le jeu vidéo est-il une addiction ?
Nous avons vu que la part non chimique de l’addiction et fondamentale puisque le moteur de nos fonctionnements est la recherche du bien-être ou du plaisir puisque notre cerveau ne fait pas trop la différence.
Il existe des parallèles possibles entre les diverses formes de toxicomanie et la pratique excessive des jeux vidéo comme les difficultés à contrôler les impulsions.
Il ne faut pas occulter la possibilité pour les jeux vidéo de faire sens et leur usage dans ce but par de nombreux joueurs, y compris excessifs.
Pour éviter toute stigmatisation des adeptes il faudra que les jeux vidéo soient reconnus comme une pratique générale. Aujourd’hui il existe un fossé d’incompréhension entre joueurs, le plus souvent jeunes et les partisans convaincus du caractère addictif des jeux, le plus souvent