Affaire Calas Et Voltaire
Affaire Calas et Voltaire
Erreur judiciaire due à l'intolérance religieuse et dont la victime fut Jean Calas
(Lacabarède, Tarn, 1698-Toulouse 1762), négociant à Toulouse, de religion protestante. Accusé à tort d'avoir tué son fils pour l'empêcher de se convertir au catholicisme, Calas fut condamné au supplice de la roue par le parlement de Toulouse et exécuté (10 mars
1762). Voltaire contribua à sa réhabilitation (1765) en publiant son Traité de la tolérance
(1763).
Source: Larousse
A toulouse, en 1761, le jeune Marc-Antoine CALAS est retrouvé pendu dans sa maison. La rumeur accuse son père, le calviniste Jean CALAS, de l’avoir assassiné pour l’empecher de se faire catholique. Jean est rompu vif sur la roue, sa femme acquittée, son fils Pierre condamné au bannissement et ses deux filles enfermées dans des couvents.
Obtenant un premier arrêt en faveur de Calas, Voltaire saisit l’occasion de stigmatiser le fanatisme dans le Traité sur la Tolérance (1763) Il oblige le Parlement de Toulouse a communiquer sa procedure et obtient la cassation de jugement (1764).Pour que l’affaire soit rejugée, la famille doit se constituer prisonnière. Enfin, en 1765, au bout de trois ans de lutte, le Grand Conseil prononce, à l’unanimité des 40 juges, la réhabilitation de Calas.
Traité sur la tolérance (1763)
Dans ces 25 chapitres, après avoir evoqué l’innocence de Calas et les méfiât du fanatisme, Voltaire plaide la causet des protestants. Les progrès de la raison, l’adoucissement des moeurs, la force du gouvernement permettraient de tolérer maintenant les calvinistes sans craindre de désordres : le retour de ces exilés, enrichirait la France.
Il fait l’historique de l’intolérance à travers les ages « (…) atrocité des guerres de religion
(…) Attachons donc moins d’importance aux dogmes incertains qu’aux actes vertueux et les persecutions feront place a la tolérance universelle : Je vous dis qu’il faut regarder tous les hommes comme nos frères : Quoi ! Mon frère