affaire gregory
II- L’enquête
III- Les nouveaux éléments
I- L’histoire de la mort tragique de Gregory
Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, petit garçon âgé de quatre ans marque le début d’un des plus grands fiascos judiciaire médiatique français. Vingt-neuf ans plus tard l’assassin n’a pas été identifié et cette terrible affaire hante encore de nombreuses mémoires.
Christine et Jean-Marie Villemin, âgés de 24 et 26 ans, sont les parents de Grégory. Le 16 octobre, à 17 heures, le jeune enfant joue sur un tas de sable devant la maison de ses parents. Quatre heures plus tard son corps est repêché dans les eaux de la Vologne, a Docelles, a quelques kilomètres de sa maison. Il est retrouvé pieds et poings liés par une corde et avec un bonnet couvrant son visage.
Cet acte abominable a en plus été revendiqué par téléphone a un oncle de Grégory, Michel Villemin, seulement une heure après la disparition. L’appel est passé par un mystérieux inconnu a la voix rauque. Cet inconnu a tout de suite été identifié par les parents de Grégory comme étant le « corbeau » qui les a harcelés entre 1981 et 1983 de centaines d’appels. Ceux-ci se concentrent sur les membres de la famille Villemin. En particulier sur les époux Villemin ainsi que les parents de Jean-Marie Villemin. Deux types d’appels sont passés. Les premiers, par l’inconnu a la voix rauque : il raconte des anecdotes de la vie quotidienne concernant la famille Villemin et sont ponctués d’insultes et de menaces. Les seconds sont passés par une voix de femme et sont destinés aux ambulanciers, médecins ou pompes funèbres qui sont envoyés pour venir constater la mort d’Albert Villemin.
Le contenu des appels laisse penser que le corbeau connaissait bien la famille Villemin et que c’était un proche car le corbeau appellera souvent Jean-Marie Villemin « Chef », surnom donné par sa famille a cause de son métier de contremaitre. Il observe