Affaire mattel
« Entre le sol de l’usine et les étagères de nos supermarchés, le monde s’étend ! » : c’est ainsi que Meglena Kuneva a résumé le parcours mondialisé d’un jouet, mais aussi des millions de produits fabriqués dans un coin du globe et vendus dans un autre. La Commissaire européenne était au Parlement européen le 12 septembre dernier, invitée par les membres de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs. Affaire Mattel : la Chine en ligne de mire Venue s’exprimer sur la sécurité des jouets après une visite en Chine, Meglena Kuneva a longuement évoqué l’affaire Mattel. Ce géant américain des jouets a en effet retiré des marchés près de 21 millions de ses produits, tous fabriqués en Chine (parmi lesquels l’emblématique poupée Barbie, les produits dérivés de « Batman » et de la série « Rue Sésame », etc.). En cause : une peinture à base de plomb pouvant être toxique pour la santé, ainsi que de petits aimants mal fixés sur les jouets. L’affaire est d’ampleur : la Chine est le premier producteur au monde de jouets, du fait d’une main d’œuvre bon marché. 65% des jouets vendus en Europe sont d’origine chinoise. « C’est le dernier avertissement », a mis en garde Meglena Kuneva, qui présentera ce mois-ci aux députés un rapport sur la sécurité des jouets de production chinoise. « Si ce rapport n’est pas satisfaisant, nous prendrons de nouvelles mesures. Et parmi elles, il y a l’interdiction de certains produits », a-t-elle ajouté. Révision des règles sur la sécurité des jouets En Europe, les jouets