L’affaire Sephora à débuté le 3 décembre 2012 lorsque les syndicats du commerce ont assignés Sephora devant le TGI de Paris pour dénoncer l’ouverture nocturne après 21h de son magasin des champs Elysées.

Après la première instance du 6 décembre 2012, Sephora avait été autorisé à ouvrir jusqu’à minuit. Le TGI, qui avait été saisit par les syndicats, relevait une « absence de violation évidente de la règle de droit ».

Le 23 septembre 2013 après une action de l’intersyndicale du commerce parisien, Sephora est astreinte par la cour d’appel de Paris à fermer ses portes après 21h. A partir de cette date, Sephora à huit jours pour fermer son magasin des champs Elysées plus tôt. Si ce délai n’est pas respecté, l’enseigne sera obligé de payer 80 000€ par infraction et par salariés travaillant après 21h. Le parfumeur avait alors décidé de se pourvoir en cassation mais, son pourvoi n’étant pas suspensif, le magasin à dû fermer ses portes en soirée.

Le 27 septembre 2013 les salariés de Sephora se retournent contre l’intersyndicale (qui à assignés Sephora en justice) pour demandé à la justice un sursis pour le parfumeur. Les salariés de chez Sephora contestent la légitimité de l’intersyndicale Clic-P qui se bat contre l’ouverture des magasins sans avoir l’avis des salariés. Les salariés reprochent de n’avoir aucuns représentants parmi les salariés de Sephora, et ils expliquent que s’ils ont postulé dans ce magasin c’est parce qu’il était le seul à proposer des horaires qui convenaient à leur organisation personnelle.

Le 10 octobre 2013, les salariés ont été débouté de leur demande de sursis à exécution du 23 septembre 2013 contraignant la chaîne de cosmétique à fermer dès 21h son magasin des champs Elysées.

Le 9 décembre 2013, la cour d’appel de Paris a rejeté le recours des salariés demandant que le magasin puisse rester ouvert.

Le 8 janvier 2014, le conseil constitutionnel a été saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité posé par Sephora,