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C'est un continent qui regorge aujourd'hui d'énormes potentialités qui ne sont pas utilisées.
La population est jeune et de mieux en mieux formé et ne demande qu'à offrir "sa force de travail".
Le continent regorge par ailleurs de gisements de matières premières encore inexploitées.
La Chine, qui a monté son sommet dès 2008, fut la première à marquer son nouvel intérêt, avec une voracité impressionnante. Les échanges sino-africains, qui pesaient à peine 10 milliards de dollars en 2000, sont passés à 100 milliards en 2008, puis à 200 en 2013. Dès 2009, Pékin prenait à Washington la place de premier partenaire économique du continent. L'expansion s'est avant tout nourrie de l'appétit de la Chine pour les matières premières, comme le pétrole, le fer, le cuivre ou le bois. Mais dans l'autre sens Pékin a massivement exporté des produits finis bon marché, qui ont ravi les 300 millions de personnes de la nouvelle «classe moyenne africaine». En parallèle, la Chine a montré son intérêt politique en couvrant le continent d'ambassades, tandis que ses dirigeants y multipliaient les visites. En 2013, le chef de l'État chinois, Xi Jinping, a effectué une tournée d'une semaine en Afrique, à peine un mois après son accession à la présidence. Mais, derrière cette «Chinafrique» si voyante, d'autres partenaires émergent.
L'autre géant d'Asie, l'Inde, accélère son implantation, mettant sur pied, également, son sommet en 2008. Elle aussi cherche à approvisionner sa propre croissance avec des matières premières et des débouchés pour ses usines. Mais, contrairement à Pékin, New Delhi s'appuie sur les vieilles solidarités entre anciennes nations colonisées, et sur son secteur privé, pour augmenter le volume de ses échanges (30 milliards de dollars en 2010). Rien qu'entre 2008 et 2010, les firmes indiennes ont investi 28 milliards de dollars, notamment dans la téléphonie et le domaine pharmaceutique.
En Amérique, le Brésil s'est rapproché de