WALCH Agnès « La spiritualité conjugale : une tentative de dialogue entre clercs et laïcs dans le catholicisme français (XVIe-XXe siècles) » abbé Caffarel et « spiritualité conjugale » dans les années 30 «Il propose un but: tendre à la perfection de la vie chrétienne dans la vie conjugale, se sanctifier non pas malgré, mais dans et par le mariage » + « recentrer la famille sur le couple et à envisager plus positivement l'amour conjugal » p. 146 → « mutation rapide, rendue possible par l'encyclique pontificale Casti connubii qui, dès 1930, aurait commencé d'autoriser les couples à vivre plus sereinement leur amour dans toutes ses dimensions, y compris dans sa dimension sexuelle. On serait donc passé, en moins de trois décennies, d'un mariage dicté par l'opportunité sociale et justifié par la seule procréation, à une aventure éthique » p. 147 pour WALCH, cette rupture a eu une « lente préparation » souterraine. Ces gens relient spiritualité conjugale à époque moderne. Référence à la définition du Concile de Trente. « il est possible de mettre en lumière les étapes successives qui ont conduit à l'avènement de la phase explicite de la spiritualité conjugale, laquelle n'émerge qu'au XXe siècle » p. 148 ! les textes reflètent idéal de vie. DONC, « on peut néanmoins souligner qu'à fin du XVIe siècle, l'Église impose un modèle conjugal relativement original » p. 149 Le concile de Trente clôt le débat avec la doctrine de grâce. Le mariage entre dans le domaine du sacré, ce qui implique « l'affirmation que ce geste représente par lui-même un signe de Dieu. » « Afin de vulgariser ces théories, les prêtres travaillèrent à la pastorale familiale. Il y eut ainsi une offensive cléricale en direction des personnes mariées. Le nouveau discours de l'Église eut pour objectif de lever en masse de bons couples chrétiens dont la mission était de propager la foi de génération en génération, les enfants, chrétiens en formation, étant atteints au travers de leurs parents. Le mariage