Agriculture

336 mots 2 pages
Introduction
Au cours des dernières années, notamment au Québec, avec l’entrée en scène d’un nouveau gouvernement libéral en 1985, le discours agricole était orienté davantage vers une rationalisation-consolidation du secteur agroalimentaire. Ainsi, lors du Sommet de Trois-Rivières (1992), cette nouvelle tangente au niveau agricole se projetait à l’égard de la Conquête des marchés. Incidemment, quelques années plus tard (1998), au sortir d’une rencontre entre le gouvernement du Québec et un certain nombre de décideurs du milieu agroalimentaire, le consensus émanant par rapport aux objectifs à atteindre se situait vers un doublement des exportations agroalimentaires. Essentiellement, par rapport à la nature intrinsèque de l’agriculture, ce dernier objectif visé fait clairement référence à la notion d’activité économique. Toutefois, un bref retour historique, nous fait prendre conscience que cette dernière tendance n’a pas toujours constitué la vision mise en valeur au Québec et dans certains pays. Force est de constater que de nombreux pays occidentaux n’ont pas été épargnés des crises sociologiques, économiques et idéologiques qui ont eu cours à la suite d’événements historiques, dont la Seconde Guerre mondiale. À cet effet, la crise constatée dans le milieu rural, notamment au Québec, se veut en quelque sorte un amalgame de ces précédentes perspectives identitaires. Un pan de l’histoire économique, sociologique et idéologique important de nos valeurs a donc été modifié depuis cette période, à savoir qu’à partir des années 1960, le fondamentalisme agricole n’est plus une valeur dominante au sein de la société québécoise. À cet effet, le discours politique de l’arme alimentaire, véhiculé notamment par le Gouvernement du Parti Québécois à l’intérieur des documents Bâtir le Québec et Nourrir le Québec, s’est estompé au sortant d’une période d’euphorie sur les marchés agricoles en raison de la crise générale qui a affligée l’économie au début des années 1980. Par

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