La réponse est simple : l'humanitaire se place dans l'urgentisme (catastrophes naturelles, conflits, accidents .....) et peut se décliner sur plusieurs filières : fouilles, soins, constuctions, accueil en camps de réfugiés...

Ce type de mission humanitaire est souvent ponctuel, même si parfois les calendriers se déroulent sur plusieurs mois, voire quelques années

mission de solidarité : se place souvent à plus long terme, sauf pour des appuis ou apports ponctuels. Il s'agit plus souvent d'appui au développement local, en fonction de projets définis. Et nous retrouvons toutes les filières possibles : activités rurales (production, transformation, commercialisation, gestion, formations, santé, habitat, environnement, social, culturel, voyages solidaires et équitables ...), pour une pérennisation.

J'ajouterais que l'humanitaire est un vrai "métier" (supposant un dévouement complet de la personne, et une formation ou des compétences particulières) alors que la mission de solidarité peut être effectuée par tout le monde, tant que la motivation et la bonne volonté sont présentes !
La mission de solidarité, c'est plutôt "un petit coup de pouce" ; alors que l'humanitaire vise à répondre à un problème grave existant (guerre, famine, etc.)

Encore faut-il préciser de quelles ONG parle-t-on. La notion d’ONG recouvre des réalités très différentes :
Aujourd’hui, seule une minorité infime d’ONG possède ces attributs de l’organisation de solidarité internationale conformes aux valeurs d’universalité, d’impartialité et d’indépendance, telles qu’elles apparurent à l’origine avec la création du CICR et qui sont encore incarnées par des organisations telles que Médecins sans Frontières, Médecins du Monde, Amnesty international, Human Wright Watch, Greenpeace, OXFAM, etc.

Ce sont essentiellement ces grandes ONG internationales qui nous intéressent ici.
Elles seules peuvent se targuer d’avoir amené les Etats et les organisations internationales à se préoccuper