La composition de cette tirade étudiée est fondée sur une argumentation. Le valet reproche à Dom Juan une vie d’infidélité. Le premier mouvement de la tirade qui fait la moitié de la partie de la scène étudiée apparait en objection que Dom Juan fait sur la morale faite par Sganarelle. Il refuse la fidélité avec une femme, car chaque femme possède un droit de plaisir et d’être choyé. L’utilisation de la phrase affirmative « toutes les belles ont… sur nos cœurs » (L.12-13), « Pour moi, la beauté… » (L.14), « Après tout… et tout le plaisir de l’amour est dans le changement » (L.22-23) donne une opinion de la raison à laquelle Dom Juan s’oppose. Ainsi, Dom Juan affirme aimer mieux la conquête amoureuse et qu’il aime mieux conquérir des charmantes jeunes femmes. L’adverbe « enfin » à la ligne 33 marque une conclusion sur l’ambition de Dom Juan. Il fait un rappel de l’intensité à la ligne 34 « et j’ai sur le sujet l’ambition » pour exprimer le plaisir extrême de la séduction. Cette construction apporte à Dom Juan une opportunité à se défendre sur le point de son refus à la fidèle et que l’infidélité apporte plus de plaisir. Le texte est sous le thème de la fidélité, l’amour et la femme,
Dans la renaissance, l’amour est un grand thème de la littérature. Au premier sujet, Dom Juan explique par des métaphores « se lie à demeurer au premier sujet » (L.6) «Qu’on renonce au monde » (L.7) et «S’ensevelir pour toujours… » (L.9) qu’être fidèle n’est plus qu’une prison envers la vie et au plaisir. Dom Juan argumente sur la représentation de la femme. Le terme «Objet » pour représenter la femme est un terme galant. C’est de cette façon que Dom Juan voit l’être de la femme. Une répétition « yeux » (L.8-11-18), « voir » (L.18-20-24) à pour effet d’importance sur la vision de la femme. La métonymie, « beauté » remplace la femme, explique que Dom Juan est superficiel et ne porte peu d’importance sur l’aspect psychologique. L’amour est représenté par une hyperbole « l’impétuosité