Aides au gestes de la vie quotidienne
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Activités d’aide à l’autonomie
Aide au repas
Les changements physiologiques liés au vieillissement lui-même, perte d’appétit, rassasiement précoce ou diminution du goût, peuvent en effet modifier l’alimentation de la personne âgée et peser sur son statut nutritionnel. Il est donc préférable que la salle à manger soit à une température adéquate, que le résident est une bonne hygiène buccale avec les mains propres, les lunettes nettoyées sans odeurs autres que celles de la nourriture. Il faut également éviter de planifier des soins ou des activités pour les heures des repas et s'assurer que le résident est allé aux toilettes avant de manger. Une télévision qui reste allumée pendant le repas risque d'empêcher la personne âgée de se concentrer sur la tâche qui l'occupe.
Le but de l'assistance à l'heure du repas est de favoriser le maintien des capacités restantes ou de restaurer les capacités perdues. Aider la personne âgée à manger ne signifie pas lui donner à manger mais plutôt lui fournir l'assistance dont elle a besoin pour se nourrir seule ; tantôt elle n'aura besoin que de très peu d'aide, tantôt il faudra l'assister de façon plus suivie. Aider une autre personne à manger est une activité « intime » qui doit être accomplie dans la dignité et la sécurité. Le soignant n'est pas toujours convaincu de la valeur de cette forme d'assistance.
Actions en lien avec la production (équipe de cuisine)
En partant d'une alimentation équilibrée, adaptée aux habitudes ainsi qu’aux goûts des personnes âgées et respectant les saisons, je tiens compte des particularités alimentaires individuelles (préférences, aversions, intolérances). Il faut enrichir les mets mixés, ainsi que le potage. Varier les couleurs et les formes, soigner l'assaisonnement également pour les textures hachées et mixées. Je veille bien évidemment à la bonne température des aliments, autant pour le chaud que le froid.
L’équipe de cuisine doit proposer un choix de