Aimé césaire, discours du colonialisme
En 1937, Césaire épouse Suzanne Roussi, une étudiante Martiniquaise.
Avec d'autres intellectuels martiniquais, il va fonder Tropiques en 1941 et se battre pour que la situation change. Mais durant le blocus de la Seconde guerre mondiale, les conditions de vie se dégradent, et la censure freine la jeune revue. A cette période, André Breton séjourne en Martinique et rencontre Césaire, dont il rédigera la préface. Ceci marque un rapprochement avec les surréalistes (mouvement artistique qu’André Breton définit dans le premier Manifeste du surréalisme)
Césaire apparaît donc comme le « nègre fondamental », et inspire de nombreux écrivains.
En 1945, il devient maire de Fort-de-France, puis député jusqu'en 1993.
En 1947, il crée avec Alioune Diop, la revue Présence africaine. L'année suivante, Sartre préface son Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache.
En 1950, Césaire publie Discours sur le colonialisme.
Il fait parti du PC et en 1956 le quitte pour fonder le Parti Progressiste martiniquais en 1958.
Maire de Fort-de-France jusqu'en 2001, Aimé Césaire développe une politique culturelle forte, ainsi qu'une politique de création d'emplois. Plusieurs festivals annuels sont créés, qui permettent de soutenir la culture martiniquaise et les arts populaires.
En 1994, son Discours du colonialisme entre au programme du baccalauréat, ainsi que Cahier d'un retour au