Albatros
Dès le premier vers le contexte est planté. Il débute par un adverbe temporel (Souvent): ce qui signifie que l’action qui suit sera probablement une action qui se passe assez régulièrement. Ensuite dans ce premier vers on retrouve le sujet et un complément circonstanciel de but, il n’y a toujours pas aucune action. Le sujet (les hommes d’équipages) fait ici clairement référence aux Marins. Ainsi le lecteur sait à l’avance que le poème se déroulera dans le monde maritime.
Après le premier vers, le lecteur ne sait toujours pas de quoi il sera question et c’est au début de ce deuxième que le sujet prend tout son sens. Le locuteur « en il » s’exprime au présent, ce qui renforce ici l’idée que l’action se déroule le plus généralement possible. Les marins autrefois s’ennuyant profondément capturaient des « albatros ». Ce deuxième a une fonction explicative car sitôt l’albatros nommé il est ensuite décrit. Notons aussi, qu’il y a une métonymie, en effet il est mis que l’albatros est un vaste oiseau des mers car ce grand oiseau ne vient pas de la mer à proprement parler, c’est un oiseau maritime volant au dessus des eaux salées. Le lecteur s’imaginerait donc un immense bel oiseaux volant dans le ciel
Une relative compose le troisième vers. Un verbe (qui suivent) attendant un cdv. Puis on continue avec la description de l’animal. On le personnalise, il devient indolent : il ne déploie pas beaucoup d’énergie, il se contente de se laisser porter l’air. Ils accompagnent les marins dans leur voyage. Cela renforce l’idée que les oiseaux sont pacifiques au dessus de tout.
Voici le CDV attendu par le verbe de la relative. Deux métaphore in absentia : (le navire glissant) pour dire que le navire s’avance de manière uniforme sur la mer. Puis on compare la mer a des gouffres amers qui lui donne un sens