Albert camus, l'étranger
Selon l’auteur « l’étranger » appartient au cycle de l’absurde. C’est un roman.
La souffrance du héros peut provoquer la pitié chez le lecteur. Mais c’est un texte tragique : Le héros est soumis à une fatalité, à un destin injuste.
Point de vue interne à la 1ère personne : Meursault « je » raconte au lecteur.
Des sensations variées :
Peu de sentiments mais beaucoup de sensation :
- Visuelles : Meursault fixe l’arabe
- Auditives : Le coup de revolver qui détruit le jour et le bonheur
- Tactiles : Le soleil cause une brûlure insupportable, qui blesse Meursault au front et aux yeux.
L’affrontement commence bien avant le coup de revolver. C’est un combat contre le soleil, bien plus que contre l’arabe. Meursault tire sur le reflet aveuglant projeté par le couteau de l’arabe, il ne cherche pas à le tuer, il ne vise même pas. Comme il est présenté l’acte ressemble plus à un accident qu’à un assassinat.
L’étrange et l’absurde :
Meursault sait ce qu’il doit faire (« un demi-tour), mais il en est empêché par la plage et le soleil. La plage est ici personnifiée.
L’arabe « avait l’air de rire » : ça pourrait être pris pour un rire de défi, de provocation, mais il n’en est rien pour le narrateur qui le justifie : « peut-être à cause des ombres sur son visage ». Ce rire en devient juste étrange.
La chaleur extrême du soleil renvoie Meursault à la scène de l’enterrement. Tout semble indiquer que, malgré son indifférence apparente, Meursault a été si touché par lamort de sa mère qu’il a aujourd’hui un compte à régler avec le soleil.
Ce n’est pas le couteau de l’arabe qui est dangereux, mais le