Albert Camus

I/ Biographie
Albert Camus est né en 1913 en Algérie, dans une famille plutôt pauvre.
Alors qu’il n’a qu’un an, son père est mobilisé pour la guerre, en 1914. Il mourra suite à ses blessures, et Camus ne gardera plus tard aucun souvenir de lui, mais il l’admirera toute sa vie, et sa mort due aux combats le poussera, plus tard, à lutter contre la guerre.
De plus, sa mère à des difficultés pour parler et entendre, de telle sorte que Camus et son frère sont en fait élevés par leur grand-mère, qui est maîtresse. Grâce à elle, il sera un écolier remarquable, si bien que son instituteur l’inscrit comme candidat à la bourse.
Il l’obtient, et à ainsi la chance de pouvoir continuer sa scolarité, d’entrer au lycée, puis à l’université, où il fait une licence de philosophie.
À ses dix-sept ans, il va s’installer chez son oncle, qui est anarchiste, et qui sèmera en lui la graine de la révolte. Camus commence à lire Nietzche, ainsi que d’autres auteurs aux idées nouvelles, et commence à avoir sa propre philosophie de la vie. Il fait quelques essais d’écriture, mais ils sont peu concluants et il abandonne rapidement. Cependant, quelques mois plus tard, la rencontre décisive avec l’écrivain Jean Grenier qui l’encouragera et lui redonnera confiance en lui, le fera réessayer, et il se révéla alors plutôt talentueux.
Pourtant, ses premiers écrits ne connaissent que peu de succès, et ce n’est que sept ans plus tard qu’il deviendra connu du milieu littéraire, avec L’Envers et l’Endroit.
Entre temps, Albert Camus a commencé à travailler en tant que journaliste à l’Alger Républicain, où il milite discrètement et expose ses idées révolutionnaires. Mais le Gouvernement Général de l’Algérie trouvera ses articles révoltants et interdira le journal en 1940.
Camus publie un roman, L’Etranger, et un essai, Le Mythe de Sisyphe, qui connaîtront un grand succès, et il commence à se faire connaître dans la littérature. Il gagne Paris, où il travaille au journal Paris-Soir.