Aldabéron de laon
UGO
GROUPE B06 Commentaire de Texte
Adalbéron de Laon est chancelier du roi Lothaire en 974 avant de devenir évêque de Laon de 977 à 1930. Célèbre notamment pour ces nombreux revirements de position au détriment de ces alliés, il est surnommé Vieux traitre, du latin Vetulus Traditor.
C'est dans un contexte d'age d'or du christianisme, de grande inflation sociale et de féodalité à la royauté instable, qu'il écrit, entre 1027 et 1030, le Poème au roi Robert, s'adressant à Robert le Pieux, s'attaquant ainsi au monachisme clunisien (ordre monastique le plus puissant de l'époque) et y défendant les fondations d'une société médiévale divisé en trois ordres, recommandant et décrivant donc les futurs institutions qui perdureront pendant des siècles, jusqu'à la Révolution de 1789.
Sur qu'elle critère se base t-il pour définir et justifier ces ordres? Qu'elles en seront les conséquences sur la société?
Adalbéron de Laon s'inspire de deux lois opposées pour justifier sa division en trois fonctions de la société (I), qu'il considère comme seule solution pour sauver la société « qui tombent en ruines ». Malheureusement même si sa théorie est sensé être parfaitement équilibrée, son application ne se fera pas sans entrainer de nombreuses inégalités (II) .
I- La réunion de deux lois opposés comme justification d'un découpage de la société.
Pour Adalbéron de Laon, la Res Publica, terme latin désignant la « chose publique », et donc l'Etat, doit être régit par deux lois, la loi divine et la loi humaine.
A) La loi Divine
La loi divine place à un seuil d'égalité chaque homme. Ils sont tous le produit de Dieu, malgré leur différence de rang social. Le roi se voit imposer le reste des hommes par Dieu, il n'est supérieur en rien en tant qu'hommes mais cette désignation lui attribut tous les êtres humains à sa charge. Cette loi divine, permettant ainsi la supériorité du roi, est à l'époque beaucoup plus facilement acceptée, car il