Alfred de musset
Les origines de la poésie démontrent qu'elle était musicale. Dans l'Antiquité, elle était chantée et accompagnée d'un instrument de musique: la lyre.
Puis, la poésie connaitra d'autres formes.
Dans la mythologie grecque la figure du poète est celle d'Orphée, qui s'accompagne toujours de la lyre, son instrument. Nous avions donc à faire à la poésie chantée. Le poète était l'intermédiaire entre les dieux et les hommes.
Dans l'Antiquité la poésie se chantait avec accompagnement. La lyre était un objet propre à recevoir des impressions extérieurs et à les traduire. Les écrivains grecs attribuaient généralement son invention à Apollon, à Orphée...
Le lyrisme apparaît en France au Moyen-Age, les poèmes récités sont encore accompagnés de musique et de danse. Bernard de Ventadour (1150-1200), Richard Cœur de Lion (1157-1199) et Thibaut de Champagne (1201-1253) font partis des nombreux représentants de ce lyrisme ancien. Au XVème siècle, le lyrisme se dégage des stéréotypes en imposant des émotions personnelles.
Durant la Renaissance, le lyrisme s'élargit, notamment grâce à Joachim du Bellay dans Les Regrets. Dans ce poème Du Bellay exprime un paradoxe, il écrit un sonnet qui dénonce la poésie. En effet il accuse la poésie de lui avoir fait perdre son temps, de lui avoir fait confondre la vraie vie et son activité de poète, au vers 4 "Que le vain passe temps d'une si longue erreur." Mais Du Bellay remercie la poésie car elle se fait réparatrice et consolatrice pour lui, vers 10 "Les vers seront l'appui de ma vieillesse." Le poète montre dans ce poème ce qu'il ressent pour la poésie, elle est pour lui un mal qui soigne.
Au milieu du XVIIème siècle, la poésie lyrique subit un renouveau. Le poète livre enfin son "moi" et met son cœur à nu. Les poèmes de Lamartine,