Alfred de musset
Poésie : Contes d’Espagne et d’Italie ( 1830 ) / La nuit de mai ( 1835 ) / La nuit de décembre ( 1835 )
La nuit d’octobre ( 1837 ).
Théâtre : Les caprices de Marianne ( comédie 1833 ) / On ne badine pas avec l’amour ( comédie 1834 ) / Lorenzaccio ( drame1834
Il entreprit des études de droit et de médecine, qu’il ne termina pas, et fréquenta, dès 1828, le Cénacle romantique chez Hugo et chez Nodier, où il rencontra notamment Vigny, Mérimée et Sainte-Beuve.
Précoce, brillant, célébré, il publia son premier recueil de vers, Contes d’Espagne et d’Italie (1829), à l’âge de dix-neuf ans et remporta un succès immédiat il connut des échecs avec ses pièces de théâtre, telles la Quittance du diable, et la Nuit vénitienne (1830). la romancière George Sand fue la compagne de musset. En 1835, après plusieurs ruptures violentes, cette passion prit définitivement fin, laissant à Musset la douleur d’un échec sentimental cuisant,
Malade et épuisé précocement, Musset poursuivit ensuite sa carrière d’auteur dramatique avec de nouvelles pièces, moins réussies que les précédentes, telles que Il ne faut jurer de rien (1836), Il mourut à Paris le 2 mai 1857
L’originalité de l’auteur des Caprices de Marianne ou de Lorenzaccio réside précisément dans l’ironie, désespérée mais mordante, qui équilibre toujours chez lui l’expression romantique du mal de vivre, ou du désarroi de ses personnages. Car le désespoir, chez Musset, et le sentiment du tragique, proviennent surtout d’un sentiment du vide de l’existence, et du vertige devant la fausseté de la vie, l’impuissance du langage à communiquer, à dire le vrai, à saisir le monde.
Il analyse les difficultés de la sincérité, de l’amour, de l’honneur et de l’engagement