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Alfred Hitchcock :

Il voit le jour le 13 août 1899 à Leytonstone de parent épicier. La famille Hitchcock est composée des deux parents et de trois enfants : l’ainé se nomme William, né en 1890, la deuxième s’appelle Eileen, en 1892. Alfred est donc le cadet de la famille.
Les rapports entre Alfred et sa famille sont compliqués, en effet, Alfred est très distant avec son frère et sa sœur, il dira même « je ne me souviens pas d’avoir jamais eu un compagnon de jeu. Je m’amusais tout seul et je m’inventais des jeux ». Une enfance qu’il a donc vécu difficilement, une enfance tourmentée, donc il parlera dans ces termes : « Je connais la peur depuis mon enfance et je pense que c’est un sentiment universel que les gens aiment éprouver quand ils se sentent en sécurité, comme c’est le cas lorsqu’ils sont assis dans une salle de cinéma ». cette peur dont parle Alfred peu être expliqué par un épisode de sa jeunesse qui sembla traumatisant pour lui, en effet, lorsqu’il était âgé de quatre ou cinq ans, son père l’envoya au commissariat dans lequel il connaissait un commissaire avec une lettre. Après lecture de cette lettre, le commissaire enferma Alfred pendant quelques minutes dans une cellule du poste de police. Depuis cet épisode de sa vie, Alfred resta traumatisé et cette histoire et ce traumatisme inspira quelques scénarios et scènes de films. Dans la plupart de ses scénarios, il présente les policiers comme des incapables complètement à côté de la vérité. Dans The Short Night, Alfred va même jusqu’à citer textuellement cette anecdote.
« Je déteste le suspens, c’est pourquoi je n’ai jamais voulu qu’on fasse un soufflé chez moi tant qu’il n’y a pas eu un fourneau avec une porte en verre ! Il fallait attendre quarante minutes pour savoir si le soufflé était réussi et c’était plus que je ne pouvais supporter ».
Comme le montre cette citation, dans laquelle Alfred prend l’exemple d’un soufflé, Alfred a un amour