Alice au pays de la folie
Nous assistons tous les jours à des scènes d’injustice flagrante mais nous ne réagissons pas par faiblesse, confort ou lassitude, jusqu’à ce que la réalité nous frappe de plein fouet et nous menace dans notre propre intégrité. Ce constat (formulé notamment par le Bombyx) n'est pas culpabilisant car le jeu illustre bien que, quels que soit les époques et lieux, la société est organisée par une élite dominante et perverse qui manipulent les individus en les terrorisant pour assouvir sa soif de toute-puissance.
Le chapitre 1 : Est une critique du capitalisme jusqu’au-boutiste et de la pollution industrielle. « L’industrie vit de nos souffrances, avidité et lassitude. Voyez ce qu’elle a fait de ce quartier [Whitechapel] ». chapitre 2 : Épingle les divertissements de masse destinés à abrutir le public à grand renfort de sensationnalisme tout en les privant de leur esprit critique et donc de leur pouvoir de réflexion. Chapitre 3 :Dans le Bocage oriental, les enfants de Whitechapel deviennent les Orifourmis* et les adultes qui les manipulent les Guêpes. C’est la conversation d’Alice avec sa nourrice qui déclenche cette vision. On peut voir aussi dans ce chapitre 3 une allégorie du conflit sino-tibétain. Il y a également une phrase