Allemagne
a) Un travail incessant
b) Des efforts ne garantissant pas le résultat
c) L’image du sculpteur
II - Poème évasif
a) De douloureuses incertitudes
b) Le poème saltimbanque
c) Une condition à laquelle l’artiste ne peut échapper
d) L’artiste, détruit par sa quête d’absolu
III - Un espoir représenté par la mort
a) Un objet mystérieux, l’œuvre en tant que symbole accessible
b) La mort apparaît comme solution mais celle-ci est ambiguë
c) Une continuité dans l’enfer
Lecture analytique :
Ce poème prend place dans la 6ème partie (section) : la mort, du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. « La mort des artistes » s’inscrit après « la mort des amants » et « la mort des pauvres ». Le poète, après avoir tenté par divers moyens d’échapper au mal-être (l’amour, le vin…), semble finalement ne trouver d’espoir que dans la mort. Il s’agit d’un sonnet régulier puisque le deuxième quatrain reprend les mêmes rimes que le premier. On peut noter que la mort n’est nommée qu’à l’avant-dernier vers ; Baudelaire donne une vision de ce que la mort peut représenter pour les artistes du fait de leurs conditions particulières. Baudelaire livre ici une vision de la condition de l’artiste particulièrement sombre, ce dernier étant livré à une quête difficile et jamais achevée, dans laquelle la mort vient apporter un espoir ambigu. (/ Quelle vision de la condition de l’artiste Baudelaire exprime t-il dans ce poème et comment la mort s’y insère-t-elle ?) Dans une première partie, la quête des artistes est marquée par d’immenses efforts et semble ne jamais totalement aboutir. Puis, nous verrons que la[***] condition des artistes est sombre, d’où une forte tonalité pathétique. Et enfin, nous étudierons l’ambigüité de ce poème tant par l’objet poursuivi que par l’espoir représenté par la mort.
L’artiste travaille sans cesse « combien faut-il de fois » vers 1 et n’est jamais satisfait du